La guerre aux drogues, une guerre contre les minorités ethniques ?

D’une guerre à l’autre Au début des années 70, le président Nixon lançait une « guerre aux drogues », qualifiant les drogues d’ « ennemi public numéro un ». Ce que décidait le chef de l’Empire s’est alors appliqué à tout l’Empire. Ainsi, le monde a basculé aveuglément dans une chasse aux drogués, avec la prison comme principal objectif thérapeutique. Aujourd’hui, on estime qu’un quart des 9 millions de personnes détenues dans le monde le sont en raison d’infractions aux lois sur les stupéfiants. Aveuglément ? Pas si sûr. La question de la couleur, celle de la peau en l’occurrence, est venue éclairer d’un jour nouveau … Lire plus…

Libération : La guerre aux drogues, une guerre raciale ?

«La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est un fait», déclarait Eric Zemmour le 6 mars 2010. Dès lors, si vraiment «c’est un fait», de deux choses l’une, soit les Noirs et les Arabes sont prédisposés à la délinquance, soit il y a un biais racial dans le système. Aujourd’hui, trente ans après la fameuse «Marche pour l’égalité», la génération des marcheurs a subi une véritable hécatombe. Nombreux sont ceux qui sont morts à cause de la drogue, ou plutôt à cause de la manière dont est menée cette croisade. La guerre aux drogues n’est-elle pas en fait une guerre raciale ? Aux États-Unis, cette … Lire plus…